Maintenant , j’écris par besoin que par envie . Ce soir , tous mes souvenirs ont remontés et une grosse larme a coulé . Je voudrais bien revivre le moment où il a su que je l’aimais , pour que je puisse crier au lieu d’avoir un sourire hypocrite aux lévres , pour que je puisse hurler puis m’effondrer dans une réalité sordide en réalisant lentement , trés lentement , que tout est terminé . Pendant tout un mois, j’avais la tête ailleurs , le regard dans le vague . J’ai soudain commencé à rêver d’avoir des ailes : désormais , je ne voulais plus appartenir à ce monde cruel .
Quand je voulais rassurer mon coeur , je me disais : » li kadouze 3la rass mzyana , 5ayba ghir walou » . Mais en fait , j’avais tord . J’ai perdu l’un de mes meilleurs amis , j’ai perdu celui que j’aimais à tout jamais et dés lors , mon coeur fut un iceberg jusqu’à présent .